Des livreurs de pizza s’activaient à la livraison de drogue à Villeneuve
La pizzeria de Villeneuve-Loubet contenait des livreurs qui ne se limitaient pas à simplement livrer des pizzas. Ces derniers avaient l’habitude de transporter par-devers eux du cannabis ou de la cocaïne à la place des reines et des marguerites. Des renseignements anonymes ont aidé la gendarmerie à faire tomber la bande.
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Arrestation du patron et de 6 de ses salariés
Les gendarmes ont dû mettre en place un ensemble de perquisitions pour pouvoir mettre fin aux agissements de la bande de trafiquants qui se faisaient passer pour des livreurs de pizza. C’est à la suite de renseignements anonymes que les gendarmes ont réussi à saisir une importante quantité de drogue chez un nommé Yannis.
Chez ce jeune qui n’est âgé que de 21 ans, il a été découvert des sachets de conditionnement et de la résine de cannabis. Un autre plus âgé, du nom de Karim, âgé de 39 ans a été surpris dans une pièce éclairée et ventilée avec 40 pieds de cannabis. Pour sa défense, ce dernier a fait croire à la consommation de la drogue pour atténuer les souffrances d’une chimiothérapie.
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Les suspects ont comparu devant le tribunal correctionnel de Grasse
Le gérant de la pizzeria Dolce Pizza, qui est âgé de 30 ans, ainsi que six de ses employés ont eu à comparaître devant le tribunal correctionnel de Grasse. Il s’agit d’un ensemble de professionnels de la pizza, qui étaient en même temps des toxicomanes. Lors de leur première comparution, ils livraient des versions qui leur permettaient de se dépanner entre eux.
C’est auprès de Karim que Yanis servait souvent d’intermédiaire. Karim était désigné comme le revendeur principal. Pour se procurer de leur marchandise, ils devaient se rendre jusqu’à Nice. Pourtant, le règlement intérieur de leur établissement interdisait la consommation de stupéfiants.
Un des livreurs finit par avouer
C’est en cours d’audience qu’un des livreurs, Thomas, a avoué consommer de temps en temps de la drogue. Ce dernier a cependant précisé qu’il ne s’agissait que d’une consommation festive. Le procureur, dans son réquisitoire, a rappelé l’importante quantité de drogue que la bande a écoulée en deux ans.
C’est ainsi qu’il a requis entre 8 et 24 mois de prison avec sursis en fonction de l’implication estimée des différents accusés. L’avocat de la défense parle d’échanges non lucratifs qui ne se limitaient qu’à l’intérieur de la bande. Ce qui n’a pas empêché le tribunal de condamner Yanis à 30 mois de prison, dont 18 avec sursis.
Karim a été condamné à 24 mois dont 12 avec sursis. Quant au reste de la bande, il écope d’une peine allant de 6 à 10 mois avec sursis.
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