Des contrôleurs présents au marché des Arnavaux

En Provence, des touristes peuvent affluer en grand nombre durant la période d’été. Ces derniers peuvent se rendre dans les marchés où divers types de produits peuvent leur être proposés. La majeure partie de ces marchandises sont de contrefaçon, ce qui justifie la présence de contrôleurs.

Plus de trois tonnes de marchandise saisies

La direction départementale de la protection des populations (DDPP), et les services de police sont venus il y a quelques semaines pour effectuer des contrôles. Il s’agit de contrôles qui ont pour but de mettre fin aux pratiques commerciales des faux producteurs. Ces derniers s’activent dans la vente de produits qui viennent de l’étranger.
La marchandise est ensuite présentée aux acheteurs comme un produit provenant des filières régionales. L’opération des contrôleurs a permis de mettre la main sur plus de trois tonnes de marchandise jugée suspecte. Sept procédures pénales ont ainsi été engagées. Lors du contrôle qui avait eu lieu en 2016, 9000 tonnes de produits ont été saisies.

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Un grand bénéfice des faux producteurs

Le doyen du Min des Arnavaux, André Fouque, précise que le subterfuge des faux producteurs n’est pas un cas nouveau au niveau des Arnavaux. Il précise que depuis l’ouverture de ce marché en 1972, il vend des courgettes et des salades qui sont cultivées près de Salon. M. Fouque ajoute que pour avoir un emplacement au carreau des producteurs, il faut être propriétaire d’une parcelle agricole dans la région.
Il faut aussi faire une déclaration au MIN des fruits et légumes qui y sont cultivés. Il se désole du fait que des gens se contentent d’acheter la marchandise pour venir la vendre chez eux. Pour M. Fouque, ces faux producteurs ont un grand bénéfice, puisque tout ce qu’ils ont à payer, c’est l’essence qu’ils mettent dans le camion qui doit assurer le transport de la marchandise.

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Une marchandise issue de la production locale

André Fouque précise que ces commerçants peuvent acheter un colis de courgette à 4 euros. Ils vont ensuite les revendre à 5 euros. Ils peuvent facilement gagner 500 euros par jour s’ils prennent 500 colis. Une somme que les vendeurs locaux sont loin d’empocher. Le co-président du syndicat agricole des producteurs, Rémi Morgante, ajoute qu’il vend à des grossistes.
Il peut parfois retrouver ses cagettes vendues par un autre producteur pour des prix moins chers. Ce prix est justifié par le fait que ce dernier ne paie pas de frais, contrairement aux producteurs locaux. Ces sont ces derniers qui souffrent le plus de la fraude.

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